AnglaisChalutier-thonier-langoustier construit pour l'armement Pichavant. Coque bois, Iroko et chêne.
Devient FACE AU VENT, DZ 184967 à partir de 1975.
Reconverti plaisance à Saint Malo.
Labélisé au Patrimoine Maritime et Fluvial en 2007. Dernier thonier navigant fabriqué par le chantier Le Gall. Ce bateau a fait l'objet d'une parution dans la revue Armen N°104 de Juillet 1999 pages 8-9.
Plus d'infos : http://site.voila.fr/faceauvent/index.html
Caractéristiques:
Voilure :
Le Télégramme du 04/04/2018 :
Son premier propriétaire, l'armement Pichavant, l'a fait construire, en 1959, par le chantier Marcel Le Gall, à Douarnenez.
Il a commencé à naviguer l'année suivante, du golfe de Gascogne à l'Irlande, sous le nom de Jyma. Il mesure 18 m de long pour 5,72 de large et affiche un tirant d'eau de 2,60 m. « Il est équipé de son moteur d'origine, un Baudoin DK6 de 160 CV, mis avec toute sa voilure le Face au Vent peut filer ses 10 noeuds », complète son capitaine.
« En 1970, Monsieur Pichavant le vend aux frères Buisson dont la réputation de pêcheurs de thon dépasse les frontières Pen Sardin. Ce sont eux qui le rebaptisent Face au vent ».
En 1981, arrivé en fin de vie commerciale, le Face au vent est racheté par Claude Darnay, aujourd'hui installé en Presqu'île. « C'est lui qui a sauvé le bateau. Il y a même fait fabriquer de typiques meubles cornouaillais, lit clos et autre vaisselier, en partie disparus mais dont nous conservons les plans pour la restauration à venir ».
En 2004, il s'en sépare pour raison de santé. Le propriétaire suivant, un Malouin, le fera un peu naviguer à l'occasion de fêtes maritimes.
Cela jusqu'en 2011, date à laquelle il le vend à un Belge qui n'y fera qu'une seule navigation, durant laquelle il a bien failli faire naufrage.
Extrait du Télégramme de Brest du 14/04/2018 :
Depuis la semaine dernière, le Face au Vent, malamok bigouden, est couché sur son flanc, à Paimpol, suite à la casse de sa béquille. Affaibli par les ans, son bordé s'est arraché et sa coque est éventrée. Construit en 1960, cet ancien bateau de pêche appartient à l'association Fée de l'Aulne, fée des îles, dont le responsable, Tristan Botcazou, attend depuis 2013 qu'il puisse être classé et sauvé. Soucieux de ramener le bateau par la route jusque dans le Finistère, il s'emploie depuis quelques jours à en vider entièrement la timonerie. Avec une urgence : le déplacer avant que les coefficients ne remontent. L'association précise que des moyens lourds seront nécessaires et demande à tous ceux qui se sentent motivés de se mobiliser rapidement.© Le Télégramme.
