Immatriculation
ADZ1563
Type de bateau
Date d'inscription DZ
1884
Date fin DZ
1890
Durée
Ce bateau a été inscrit à Douarnenez pendant 6 années.
Tonnage
7.07 tonneaux
Lieu de Construction
Patron(s)
PERCHEC Gilles
Notes
Naufrage en 1890.
Extrait du site Archeosoumarine.net, communiqué par Jacques Join :
Le tribunal civil de Quimper a rendu mercredi dernier, à la requête et sur le pourvoi d'office de l'administration de la marine, un jugement de constatation de décès concernant les marins suivants : Le Léon Jean-Michel, matelot, né le 5 octobre 1857, à Poullan, demeurant à Tréboul, célibataire ; Celton Jean-Pierre), matelot, né le 6 août 1854, à Poullan, demeurant à Tréboul, époux de Françoise Kérivel ; Guilloii Jean-René, matelot, né le 20 juillet 1862, à Poullan, domicilie à Tréboul, célibataire. Voici les circonstances du décès de ces marins. Le 11 juin 1890, la chaloupe Sainte-Anne, sur laquelle ils étaient montés, revenait de la pêche aux maquereaux et allait entrer en baie de Douarnenez. Il ventait une forte brise d'ouest, à grains très violents. Cette embarcation se trouvait à environ un mille du cap La Chèvre, tribord amures, la misaine haute, deux ris dans la grande voile, la vitesse était d'environ 6 nuds, quand tout à coup une grosse lame de fond souleva la chaloupe et fit sortir le gouvernail de l'eau. La Sainte-Anne vint au vent, une seconde lame la prit alors par l'arrière et la fit couler. L'équipage se réfugia mi-partie sur l'étrave, mi-partie sur les planches et avirons qui surnageaient et chercha à se maintenir. Le marin Léon coula presqu'immédiatement. Deux bateaux se trouvaient en vue à ce moment, mais fort loin, se dirigeant vers Douarnenez. L'équipage resta clans cette position pendant plus d'une heure et finit par apercevoir une chaloupe qui rentrait en baie. Attirée par les cris, celle-ci vint à leur secours et parvint à sauver cinq d'entre eux, mais il survint alors un fort grain qui fit dériver la chaloupe Tourville, patron Nédélec, et qui força ce dernier à faire deux petits bords. Quand elle revint sur les naufragés, les nommés Guillou et Celton avaient disparu à leur tour. Leurs cadavres n'ont pu être retrouvés malgré les recherches qui durèrent plus d'une heure. Le tribunal, dans son jugement, a fixé le décès de ces trois marins au 11 juin 1890 et en a ordonné la transcription aux registres de la commune de Tréboul, leur dernier domicile
Extrait du site Archeosoumarine.net, communiqué par Jacques Join :
Le tribunal civil de Quimper a rendu mercredi dernier, à la requête et sur le pourvoi d'office de l'administration de la marine, un jugement de constatation de décès concernant les marins suivants : Le Léon Jean-Michel, matelot, né le 5 octobre 1857, à Poullan, demeurant à Tréboul, célibataire ; Celton Jean-Pierre), matelot, né le 6 août 1854, à Poullan, demeurant à Tréboul, époux de Françoise Kérivel ; Guilloii Jean-René, matelot, né le 20 juillet 1862, à Poullan, domicilie à Tréboul, célibataire. Voici les circonstances du décès de ces marins. Le 11 juin 1890, la chaloupe Sainte-Anne, sur laquelle ils étaient montés, revenait de la pêche aux maquereaux et allait entrer en baie de Douarnenez. Il ventait une forte brise d'ouest, à grains très violents. Cette embarcation se trouvait à environ un mille du cap La Chèvre, tribord amures, la misaine haute, deux ris dans la grande voile, la vitesse était d'environ 6 nuds, quand tout à coup une grosse lame de fond souleva la chaloupe et fit sortir le gouvernail de l'eau. La Sainte-Anne vint au vent, une seconde lame la prit alors par l'arrière et la fit couler. L'équipage se réfugia mi-partie sur l'étrave, mi-partie sur les planches et avirons qui surnageaient et chercha à se maintenir. Le marin Léon coula presqu'immédiatement. Deux bateaux se trouvaient en vue à ce moment, mais fort loin, se dirigeant vers Douarnenez. L'équipage resta clans cette position pendant plus d'une heure et finit par apercevoir une chaloupe qui rentrait en baie. Attirée par les cris, celle-ci vint à leur secours et parvint à sauver cinq d'entre eux, mais il survint alors un fort grain qui fit dériver la chaloupe Tourville, patron Nédélec, et qui força ce dernier à faire deux petits bords. Quand elle revint sur les naufragés, les nommés Guillou et Celton avaient disparu à leur tour. Leurs cadavres n'ont pu être retrouvés malgré les recherches qui durèrent plus d'une heure. Le tribunal, dans son jugement, a fixé le décès de ces trois marins au 11 juin 1890 et en a ordonné la transcription aux registres de la commune de Tréboul, leur dernier domicile
Coupures de presse
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Etablissement d'actes de décès de marins disparus en mer
Journal
La Dépêche du Finistère
Date
14 août 1891
Le 15 juillet dernier
Journal
L'Union du Finistère
Date
01 juillet 1890
Mercredi 11, vers dix heures et demie
Journal
Le Courrier du Finistère
Date
14 juin 1890
Un douloureux événement
Journal
La Dépêche du Finistère
Date
14 juin 1890