LlHJ : 11.75 - 3.89 - 1.56 - 14.15
Naufrage : Perdu corps et biens le 05.02.1926 avec 11 Hommes (Pointe de la Tranchée, Ile Dolvez, Latitude : 48°31'29 N, Longitude : 004°46'28 W).
L'Ouest-Eclair (07/02/1926, éd. Côtes d'Armor Finistère) :
"Avant-hier matin au lever du jour, un gardien du Vivier d'Argenton, M. Marzin, mareyeur, apercevait un mât qui surgissait de l'eau à quelque distance du rivage. Pressentant aussitôt un naufrage, le gardien prévint la station de sauvetage qui, de concert avec un bateau de pêche du port, sortit son canot pour effectuer des recherches. Malheureusement ils ne trouvèrent, flottant sur l'eau, qu'une casquette marine, une botte en caoutchouc et une caisse portant l'adresse d'un commerçant de Douarnenez. Ils réussirent cependant à amener le bateau au rivage et à le mettre au sec. L'embarcation portait sur l'arrière, par le travers du moteur une déchirure de 1 m. 50 de long. On sut alors qu'il s'agissait du bateau de pêche de 14 tonneaux le Quatorze Juillet, du port de Douarnenez. Le Quatorze Juillet avait quitté ce dernier port jeudi après-midi, pour se livrer à la pêche dans la Manche. On suppose que, surpris par la tempête, le bateau aura été jeté sur des récifs qui environnent Argenton. L'équipage était composé de dix hommes, habitant tous Douarnenez. Voici leurs noms :
L'Ouest-Eclair (08/03/1926, éd. Vendée) :
"Le corps d'un noyé du naufrage du Quatorze Juillet de Douarnenez, vient d'être retrouvé sur la grève d'Argenton. C'est celui du matelot Auguste Bernard. Le corps a été déposé dans le magasin de M. Kerné. C'est le 8ème noyé retrouvé et la mer ne conserve plus, en son linceul que les corps de deux d'entre les dix malheureux naufragés."