MENEZ BRAZ II - DZ639727

Chalutier de fond
Coque bois
Maître bau : 4,38 m.

Vendu à Courseulles, quartier maritime de Caen, le 20/10/2008 : devient le Pierfabant III, CN 639727.
Passé à Saint Brieuc, KHEOPS, le 08/11/2010, SB 639727

Le concepteur du Menez-Braz II, Georges Tirilly (à droite) vient de vendre son coquillier de la mer d'Iroise, au Normand, André Jeanne, qui va l'exploiter dans la Manche, à Courseulles-sur-Mer.
« Après 21 ans de bons et loyaux services, le Menez Bras II, avant-dernier coquillier de la Baie, part, ce matin pour les côtes normandes. Figure emblématique du port du Rosmeur, le Menez-braz II, coquillier de Georges Tirilly, quittera ce matin vers 9 h, les quais douarnenistes. Chargé sur un camion, il rejoindra par la route, son nouveau port d'attache : Courseulles-sur-Mer (14). Et aura pour nouveau patron, André Jeanne. Originaire de Kérity, Georges Tirilly est un habitué des pontons du Rosmeur. Après 37 années passées à ratisser la mer d'Iroise, il pose son sac à terre pour prendre, à 59 ans, une retraite bien méritée. Pas de doute que ce matin, l'émotion prendra sûrement le pas sur sa gouaille habituelle. 37 ans de pêche Le premier bateau de Georges Tirilly fut l'Alea jacta est un caseyeur long de 6,80 m. Ce premier bateau est parti à la casse en 1982. Le jeune patron bigouden en a alors acquis un autre de 7,80 m, le Mouezh ar Moor, baptisé Menez Braz, qui fut à la fois caseyeur, palangrier, ligneur et coquillier. En 1987, Georges Tirilly a fait construire le Menez Braz II, d'une longueur de 9,99 m, pour une jauge de dix tonneaux, aux chantiers du Guip, à l'île au Moine, sur des plans de sa conception, plusieurs fois repris depuis. Avec ce bel esquif en chêne, le patron-pêcheur a pêché puis vendu des langoustines en 1989, au Guilvinec. Il a réussi à barrer l'entrée du port de Douarnenez, en 1993, lors de grandes grèves chez les pêcheurs. La belle histoire douarneniste des 27 tonnes du Menez Braz II, avant-dernier coquillier de la Baie, prendra la route ce matin pour aller taquiner les moules et les coquilles du Cotentin. » (extrait du journal Le Télégramme du 15/10/2008).